daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 Lie long enough and eventually you'll believe yourself - Anatoli

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Âge : 20 ans / 23 Janvier 1962
Sang : Sang mêlé
Profession : Sans profession mais en recherche, avant sa mort avait commencé un apprentissage pour devenir Briseur de Sort
Situation civile : Célibataire
Allégeance : Mangemort, marqué quelques temps après son retour il suit aveuglément le nouveau régime
Particularité : Revenant, mort durant l'été 1981 /Métamorphomage un peu détraqué
Indigo Parkinson



Indigo Parkinson
morsmordre - revenant
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Sujet: Lie long enough and eventually you'll believe yourself - Anatoli   Ven 11 Mai - 10:49

(Dialogue en Anglais pour cause de défi de la roulette. )
Lie long enough and eventually... 
Anatoli
feat.
Indigo


 

 



 

 

“Lie long enough and eventually you'll believe yourself.” - Anatoli&Indigo

S'il y a bien quelque chose dont je suis sûr que ça ne m'a pas manqué pendant mes quatorze années de mort, c'est certainement ça : Les Soirées. Même si je ne me souviens pas de cette période, je suis sûr et certain que ça ne me manquait absolument pas. Sauf si dans l'autre monde on avait aussi droit à ce genre de chose... Urgh. Un frisson court le long de mon dos et je bande immédiatement ma volonté pour ne pas que cela soit visible dans mon apparence d'une quelconque manière. C'est bien plus compliqué qu'auparavant mais je pense avoir réussi, au moins pour cette fois. Soufflant profondément par le nez, je me force à avancer, collant un masque de circonstance sur mes traits, adressant un sourire à ceux que je reconnais dans la foule. C'est exactement comme avant, quand ma famille me traînait de soirée en soirée pour s'afficher, montrer qu'elle était là, qu'elle comptait pour quelque chose malgré son manque de prise de position. Qu'elle avait de l'influence et un héritier à montrer à tout le monde. La seule chose de changée, c'est le taux de bras marqués au mètre carré. Et encore. En tout cas le mien n'en faisait pas partie à l'époque, ça c'est certain.
Du coin de l’œil j'aperçois certains sorciers que je n'ai absolument pas envie de croiser et je dévie subtilement ma route pour les éviter. Passant près du bar j'en profite pour attraper une flûte de champagne, jouant directement avec le verre précieux entre mes doigts. Évoluant parmi les groupes, c'est comme si mon corps réapprenait une valse qu'il n'avait pas dansé depuis longtemps, se faufilant d'une personne à une autre, restant quelques instants pour discuter puis partant voir ailleurs dès que quelqu'un d'indésirable se rapprochait un peu trop. Rouillé tout d'abord, je reprends mes habitudes, réapprend à rire de ce rire de mondanité, réapprend à noter les choses importantes dans un coin de mon esprit tout en donnant l'impression de ne pas y accorder plus d'une seconde. Un jeu de dupe auquel tout le monde se prête en espérant être meilleur que son voisin. Mêlé à un groupe, je hoche distraitement la tête à ce que raconte un sorcier à peine plus âgé que moi, mon regard étudiant attentivement les alentours. Je me rappelle que, plus jeune, ma mère faisait passer ces soirées pour un gigantesque terrain de jeu. Le but du jeu était de tenir mon rôle sans dévier une seconde, sans faire parler mon caractère volatile, sans tenter de blague sur les nobles un peu trop coincés tout en gardant une certaine maîtrise de mon don. Puis en grandissant, c'est devenu un terrain d’entraînement où elle éprouvait ma métamorphomagie jusqu'au bout, me faisant passer des tests et des épreuves tout en utilisant mes capacités pour récolter les informations qui leur était nécessaires. Être capable de changer d'apparence dans ce genre d’événement est un avantage non négligeable, dommage que je n'en sois plus capable. Dommage aussi que ma mère ne soit plus capable de me regarder dans les yeux, de me regarder tout court.

Mes doigts se crispent sur le verre fin et je me force à inspirer profondément, jugulant comme je peux mes pensées teintées de rouge. L'exclamation discrète d'une jeune femme à mes côtés me démontre que cette fois-ci, c'est raté. Je glisse un sourire faussement rassurant sur mes lèvres pour elle, forçant mon corps à reprendre son apparence de naissance et Merlin, c'est épuisant. Bien plus que ça n'est censé l'être. Je sens mon sang chauffer dans mes veines, je sens ma magie gronder d'insatisfaction, et je pourrais presque sentir ma baguette magique crépiter d'impatience à l'idée de servir enfin à quelque chose, à l'idée de servir un vengeance que je nourris depuis de long mois. Mais non. Pas maintenant. Ce soir c'est l'heure des mondanités, ce soir c'est l'heure des sourires de circonstances. Je suis venu pour pouvoir placer les bons mots dans les bonnes oreilles. Je suis venu pour réussir, d'un façon ou d'une autre, à mettre des points de mon côté pour une évolution positive au sein des mangemorts. Au sein du Régime. Je suis venu pour enfin évoluer et ne plus rester coincé dans cette position stagnante de Revenant incapable de faire quoique ce soit. J'ai pris des mauvaises décisions, il est temps de prendre les bonnes – où celles que je pense être les bonnes.
Je profite que le groupe que j'ai intégré se sépare quelque peu pour m'éclipser discrètement. J'ai besoin de reprendre mon calme, la poigne que je maintiens sur mes transformations intempestive me fatigue et faiblit et ça n'est vraiment pas le moment de changer de couleurs de... D'un peu tout. Me déplaçant à travers la pièce, je me fonds dans la foule comme j'ai appris à le faire et me dirige vers une porte non loin dont je sais qu'elle mène à une salle plus petite et qui sera sans doute bien moins remplie. Nous sommes dans un musée, je peux toujours prétendre admirer les œuvres d'art après tout... Avant ma mort tout ça n'était pas aussi épuisant. Qu'est-ce que cette dernière m'a pris d'autre – outre ma maîtrise de mes capacités de sorciers ?

Je suis presque arrivé à mon but quand je l’aperçois. Ma main se crispe à nouveau et mes sourcils se froncent involontairement, me poussant à prendre une gorgée rapide pour reprendre un visage moins expressif. Ça n'est pas une bonne idée. Pas du tout. Mais il est seulement à quelques pas, haute silhouette marquée et très bien placée dans la hiérarchie. Le pouvoir a toujours été attirant pour moi, même avant que la Faucheuse ne vienne briser ma ligne de vie. Et il est bien placé. Ma route se dévie d'elle-même alors que je cherche encore à me convaincre que je devrais plutôt m'en éloigner. Je suis loin d'avoir retrouvé mon calme et la toute première fois que nous nous sommes vu je l'ai... Mmh... Disons qu'il n'a sans doute pas apprécié la manière dont j'ai coupé court à la conversation. Ça n'augure rien de bon pour ce qui se profile là, tout de suite. Et pourtant, je marche malgré tout à sa rencontre malgré mon don instable, malgré ma prise sur lui qui s'amenuise au fil des minutes s'écoulant. « Mr Karkaroff. » Je salue poliment en arrivant à sa hauteur, jetant un léger coup d’œil autour de nous, m'assurant qu'il n'y a personne d'autre dans les environs directs. Tout va bien se passer, il suffit simplement d'oublier pourquoi le sorcier fait grandement augmenter ma tension. « I suspected you would be present. How are you tonight ?* » Un nouveau coup d'oeil, un haussement de sourcil sur un sourire poli, mon regard rencontrant le sien. « I don't see your fiancee, she didn't want to enjoy this evening by your side ? *» Le souvenir d'une jeune femme au sourire charmant me vient à l'esprit, jeune et future maman, prisonnière d'un mariage qui ne satisfaisait personne et certainement pas l'homme face à moi, si on se réfère aux rumeurs de tromperie dont j'ai entendu parlé, enfant et trop curieux, les oreilles traînant là où il ne fallait pas. Le souvenir d'un frère – de mon père – en colère à chaque fois qu'un certain nom était prononcé...
Eh bien, autant pour l'oubli, c'est un échec. Il faut espérer que la maîtrise de moi-même n'en sera pas un, au moins.
©️ Gasmask



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Âge : 43 ANS et presque autant de mensonges.
Sang : MÊLÉ, il y a bien longtemps que les Karkaroff ont cessé de voir ça comme une honte.
Profession : LANGUE DE PLOMB (salle de la mort)/CHEF DES BOURREAUX, Anatoli donne la mort sans y penser à deux fois.
Situation civile : VEUF par une fois déjà, père du portrait craché de sa défunte femme. FIANCÉ à Cordelia Mulciber, union arrangée aussi inattendue qu'inédite et surprenante. La perspective ne l'enchante pas plus que ça mais Anatoli plie l'échine par devoir (si telle est la volonté des Karkaroff, il en sera ainsi fait).
Allégeance : MARQUÉ depuis si longtemps que le tatouage fait partie de son être. Anatoli a fait la guerre une fois pour le Seigneur des Ténèbres et se lancerait dans une deuxième bataille sans même hésiter.
Particularité : Aucune.
Anatoli Karkaroff



Anatoli Karkaroff
the great shipwreck of life
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Sujet: Re: Lie long enough and eventually you'll believe yourself - Anatoli   Dim 13 Mai - 22:25

lie long enough and eventually you'll believe yourself
avec indigo parkinson

Anatoli est dans son élément. Peu importe ce que peuvent en dire ses détracteurs, le Karkaroff navigue les mondanités comme on naviguerait un océan sans vagues : calmement et avec le sourire. D’aussi loin que puisse remonter ses souvenirs, Anatoli a toujours été l’atout charme des Karkaroff. Le sourire aux lèvres et le flegme au corps, le sorcier sait quoi dire et à qui. Il sait quand quand sourire et quand s’abstenir, n’a toujours pas compris quand se taire. Que ce soit auprès des sorcières au sang-pur ou au sang-mêlé, le Karkaroff s’est imposé comme un compagnon agréable. Sa conversation est délicate, son rire toujours vrai. Du moins en apparence. Car le Karkaroff ne fait rien d’autre que jouer un rôle particulièrement bien rôdé. Anatoli s’entraine depuis l’enfance pour le rôle de sa vie, a répété les mêmes mensonges tant de fois qu’ils lui collent à la peau. Peu à peu, ils sont devenus vérités. Peu à peu, ils ont prit valeur de foi. Est-il encore à même de dénouer le vrai du faux ? Rien n’est moins sûr.

Anatoli se perd entre deux mondanités, passe de cercle en cercle, flatte sorcière après sorcière sans jamais s’arrêter plus de quelques instants. Le Karkaroff est interrompu dans sa routine par une voie familière. Une voix revenue d’entre les morts, souvenir malicieux d’une alliance passée avec les Parkinson. Un sourire vient presqu’instantanément orner les lèvres du chef des bourreaux alors que son verre de champagne se dirige vers ses lèvres, joueur. Anatoli ne perd jamais une occasion de s’amuser et, déjà, il distingue le potentiel de l’entrevue. Les relations entre les Karkaroff et les Parkinson n’ont jamais vraiment été au beau fixe, marquée dès ses soubresauts d’une union mortifère. Anatoli et Gabrielle ne se sont jamais entendus, se sont déchirés sans jamais s’aimer et rien, pas même Ioana, n’est parvenu à réparer les vieilles blessures. « Indigo. » Salue sobrement le serpent d'un geste du menton.

« Très bien, et vous ? La commissure des lèvres du sorcier se soulève légèrement sous l’effet d’un léger sourire moqueur. Je vois que vous êtes de meilleur humeur que lors de notre dernière conversation. » La pique est directe, même cachée derrière des politesses. Converser en société est un art que le Karkaroff maitrise sur le bout des doigts. Le Russe a l’ironie sur le bout de la langue, ne rate jamais l’occasion de brûler de quelques mots bien placés. L’allusion à Cordelia fait à peine sourire le fiancé maudit. « Cordelia ne pouvait malheureusement pas être présente ce soir, concède Anatoli du bout des lèvres ». A vrai dire, Anatoli ne sait pas où est Cordelia ce soir et ne s’intéresse pas assez aux allers et venues de sa nouvelle fiancée que pour s’en enquérir. Le Karkaroff s’amuse de la conversation, décide de s’aventurer du côté de la mort elle-même. « Comment se passe votre retour parmi les vivants ? » Anatoli s’avance de quelques mots en terrain miné, n’hésite qu’une fraction de seconde avant de s’engouffrer dans les plaies qu’il repère. « J’espère que votre réadaptation n’a pas été trop dure pour votre famille. Ses lèvres s’étirent d’un sourire presque carnassier. Vous remettrez mes amitiés à votre père, d’ailleurs. »

Le langue de plomb n’est mû par rien d’autre que par une curiosité mal placée : Anatoli veut en apprendre le plus possible sur Indigo. Sur les revenants. Le chercheur, de par son métier, sait tout ce qu’il y a à savoir sur ces fantômes de chair et d’os mais il a soif de plus. Toujours plus. Ce soir et en moins d’un coup d’oeil, Anatoli a décidé de tester la patience de ces revenants éprouvés par leurs émotions. Mentionner les Parkinson (et par extension Gabrielle) n’a d’autre but que d’appuyer là ou il faut. Anatoli tâtonne, pousse bouton après bouton en attendant de voir ce qui fera le plus réagir son interlocuteur.
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