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La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 on probation † (adràn)

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Sujet: on probation † (adràn)   Sam 18 Nov - 16:08

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on probation
And all the things I can't remember, as fucked up as it all may seem. The consequences that are rendered, I stretch myself beyond my means. ft. ADRASTOS LESTRANGE



La nuit, fidèle alliée qui ne se défait jamais de son long manteau de noirceur, à peine parsemée d’étoiles qui se détachent du ciel lorsque les nuages épais acceptent enfin de le laisser les apercevoir. Il a la tête dans ces boules de cotons ce soir, Ciaràn, la maigre envie de se rendre à la maison qui lui permet pourtant de gagner de l’argent, en plus, parfois, d’un semblant d’attention, si l’on peut réellement appeler ce genre de chose comme étant de l’attention, car la majorité de ceux et celles qui en foulent le sol ne sont rien de plus que des égoïstes fallacieux qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts et plaisirs. Mais puisqu’ils ont le porte-monnaie, sagement, on leur dit oui. On doit leur dire oui. A certaines heures du jour, l’angoisse le prend, d’y retourner, mais il se remémore alors un temps passé qu’il ne peut oublier. Le temps où malgré les aléas de la vie, il parvenait encore à sourire et surtout à rire naturellement. Rares sont les fois où il en est capable, maintenant. Triste allié de la Mort qu’il est.

C’est donc sans grande motivation qu’il sillonne les rues et passent par les allées désertes du chemin de Traverse, préférant être seul au maximum, peu désireux de faire une mauvaise rencontre. La moindre blessure le coincerait au manoir Carrow et risquait fort d’entacher la seule chose dont il avait besoin pour remplir à bien son job : son physique. Probablement est-ce parce qu’il se perd dans les méandres de son esprit qu’il ne sent pas tout de suite l’air changer, ou parce qu’il est trop habitué aux sensations étranges pour réellement y prêter tout de suite une attention particulière. Le demi-banshee n’est, parait-il, bien trop coutumier de la Mort pour le sentir qui s’approche. Pour le sentir rôder près de lui avec la ferme intention d’en découdre. Seul le son de ses pas vient troubler le silence de la nuit puisqu’il évite soigneusement les rues plus bondées et animées du chemin de traverse, quand bien même les commerces soient pour ainsi dire tous fermés à l’exception des bars et maisons de charmes. Lentement, il passe une main dans ses cheveux sombres, les ébouriffant sans vraiment le vouloir, les yeux tout aussi sombres posés sur le sol dont les pavés défilent au gré de son avancée. Bientôt, il a les deux mains dans les poches de son long manteau, trouvant seul le chemin qui mène à la bâtisse au sein de laquelle bon nombre de choses se passent. L’air semble se raréfier encore, comme soudainement glacial et Ciaràn finit par s’arrêter, reconnaissant enfin cette sensation particulière pour ne la subir que très peu de fois. Passant sa langue sur ses lèvres, il déglutit, soudain inquiet, bien décidé à rebrousser chemin pour se faire porter pâle, n’ayant nulle envie de le croiser, mais lorsqu’il fait enfin volte-face… Il est trop tard.

Adrastos profite de la surprise pour foncer sur lui et son dos heurte violemment les pierres de la maison se trouvant derrière lui. La ruelle est étroite et sinueuse, sans doute un peu trop, ne permettant que peu d’amplitude de mouvement et le sorcier se fige, la baguette venant trouver sa gorge avec force. Le cœur faisant une embardée dans sa poitrine, Ciaràn lève doucement les mains en signe de paix. Il ne tentera aucune folie. La pointe de la baguette appuyée contre sa peau lui arrache une grimace mais il demeure immobile face au sorcier qu’il sait condamné sans en connaître les raisons. Ils n’ont de cesse de se croiser, l’hybride étant bien souvent guidé par son don et il sait que le brun en face de lui n’a pas apprécié la fois où il lui a révélé qu’il était mourant. A moyen terme. L’irlandais le sait, le fait d’annoncer la mort ou insinuer que l’on sait est très rarement bien vu. Tous ces sorciers ne voient en lui qu’un monstre et s’il ne vit encore, ce n’est que parce que l’on ne s’intéresse pas à son cas et que les mangemorts ont des choses plus importantes à faire. « Qu’est-ce que tu veux… ? » qu’il ose demander d’une voix mal assurée, pris d’assaut par ce flot de sensations perçues de manière bien plus grandes que pour tout sorcier lambda. La faute à cette putain de Mort qui le guette depuis son tombeau, lui, le Lestrange. « Je ne pensais pas à mal lorsque je t’ai dit que tu étais m… ». Il se coupe en sentant la pression contre sa gorge devenir plus forte. Il ne souhaite pas mourir ce soir, a encore bien des choses à faire, et bien qu’il s’inquiète, Ciaràn sent au fond de ses tripes qu’Adrastos n’osera pas lancer sur lui le fatal éclat vert…  


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Âge : 28 ANS, qu'il vit, 3 ans qu'il survit. Ses jours sont limités, et il s'assure de ne pas perdre le compte. (24.03.1968)
Sang : PUR, il ne pourrait en être autrement. C'est la pureté qui se doit de reigner, la pureté qui se doit de vaincre.
Profession : BRISEUR DE SORTS, perdu au sein du commerce familial, il se laisse porter par le danger, par les découvertes, par la magie. BOURREAU, on se rend utile, on aide le Seigneur, on part à la recherche de nouveaux moyen de tuer, souriant.
Situation civile : FIANCÉ, promis à sa meilleure amie, promis à celle qui lui a sauvé la vie. Relation silencieusement ouverte, relation silencieusement libre. Ils vont aimer autrui avant de revenir s'aimer l'un l'autre.
Allégeance : VOLDEMORT, le grand. Et pourtant, le serpent marqué doute. Il doute parce que le Lord ne veut plus de lui. Il doute parce qu'autrui s'est appliqué à laisser des doutres naître au sein de l'esprit brisé. Il doute parce qu'il est presque AVERY.
Particularité : SÉROPOSITIF, il sait que la mort l'attend, patiente.

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Sujet: Re: on probation † (adràn)   Lun 27 Nov - 12:12




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Ciaràn & ADRASTOS

END NOVEMBER 1995

Il sait qu’il se meurt, Adrastos. Il le sait que ses jours sont comptés. Non pas en raison de sa profession. Non pas en raison des dangers qu’il a rencontré au fil de ses jours. Non pas en raison de la guerre dont les murmures se font entendre. Non, il sait qu’il survivra à ces moments difficiles. C’est autre chose qui l’attend, autre chose que la mort s’est amusée à déposer au sein de son être. Il s’agit de quelque chose de silencieux, quelque chose qu’il pourrait presque oublier. Presque. Il pourrait presque l’oublier parce que rien ne le lui rappelle. Cela fait quelque année que sa fin est muette, vague souvenir d’un jour d’antan, vague souvenir qui suffit pourtant. C’est le souvenir qui dessine des traits fatigués sur son visage. C’est le souvenir qui le pousse à perdre confiance, qui le pousse à trouver des larmes salées dans le fond de son regard. C’est un souvenir qui blesse, qu’il tente de laisser derrière lui, que certaines personnes parviennent à éteindre avec délicatesse. Mais Sheza ne peut passer chaque instant à ses côtés. Mais sa mère ne peut être présente à chaque moment. Alors il vagabonde, le Lestrange. Il vagabonde au sein d’un monde qui ne veut pas de lui, un monde qui le considère incapable en raison des actions de son oncle. C’est un monde sombre duquel il désire faire part, un monde sombre qui a un jour été d’une perfection délicate. Une perfection qui s’est brisée, une perfection qui s’est perdue, une perfection qui et morte. Morte comme Maebh est morte. Morte comme il se meurt.

Il sait qu’il se meurt, Adrastos. Il le sait depuis plusieurs années déjà. Mais le monde ne le sait pas, le monde ne se doit pas de le savoir. C’est un secret bien gardé que celui de la mort du sang pur, un secret qu’il garde comme peu d’autres. Seule sa fiancée le sait malade. Seule sa fiancée le sait mourant. Pourtant. Pourtant il y avait ce sang souillé qui s’est pris à le lui annoncé. Ce sang souillé qui le sait mourant. Ce sang souillé qui l’a présenté comme mourant. How could he, s’est-il d’abord demandé. How can he, se demande-t-il désormais. Comment peut-il savoir ? Lui, cet homme qui ne vaut rien, cet homme qui n’est rien, cet homme qui ne sera surement jamais rien. Forget about it, lui a dit Sheza. De longues semaines durant, il l’a écouté, le Lestrange. Mais l’alcool qui coule au travers de ses veines lui a fait tout oublier. Il s’est perdu dans le souvenir de cette première rencontre, dans le souvenir de sa surprise, dans le souvenir de sa douleur. Elle ne l’attend pas, sa fiancée. Elle ne l’attend pas parce que l’un comme l’autre est parti à la recherche d’un autre corps à aimer. Mais ce n’est pas l’amour qu’il a trouvé, le mangemort. C’est une certaine peur qui l’occupe désormais. Peur qu’on le découvre, peut-être. Peur que sa fin se sache, surement. Il y a quelque chose de rassurant dans cette idée que rares en sont conscients. Cela signifie que, peut-être, il ne s’agit pas d’une chose réelle, d’une chose tangible. Alors cela se doit de rester un secret. Alors ce sang souillé ne se doit pas de le savoir.

Il sait qu’il se meurt, Adrastos. Peut-être la est ce qui fait qu’il se pousse plus qu’il ne se pousse normalement. Les missions sont plus dangereuses. Les risques sont plus mortels. Les verres sont plus nombreux. Trop nombreux, surement. Si nombreux que le monde semble danser. Le monde danse tandis qu’il passe d’allée en allée, ayant reconnu la silhouette de cet homme qu’il ne cesse de croiser, cet homme qui en sait trop. Lorsqu’ils sont enfin seuls, le serpent frappe. Il est fort, le reptile. Fort parce qu’on lui dit que les muscles ralentiront la mort. Fort parce qu’il se prend à se battre plus qu’il ne se battait auparavant. Il est fort, mais il se prend a oublié sa puissance. Ainsi, c’est probablement trop violemment qu’il plaque le sorcier contre le mur sombre. Son bras contre sa poitrine. Sa baguette sous son menton. Ils sont proches. Si proches que l’alcool qui parfume l’haleine du sang pur parvient surement jusqu’aux narines du sang mêlé. « Qu’est-ce que tu veux… ? » Il se rapproche un peu plus de lui, Adrastos. « Tu sais très bien ce que je veux. Je veux que tu arrêtes de me suivre. » Il ne veut plus le voir. Il ne veut plus qu’il lui rappelle qu’il sait. Il ne veut plus qu’il lui rappelle ce qu’il tente si violemment d’oublier. « Je ne pensais pas à mal lorsque je t’ai dit que tu étais m… » Il ne le laisse pas finir, Adrastos. La baguette s’enfonce un peu plus contre sa peau. Son visage se tord dans une rage meurtrière. « Ferme-la ! » Un moment durant, il reste silencieux. Son cœur s’écrase contre sa poitrine. Sa colère caresse son visage. Son regard se perd dans celui de l’Irlandais. « Comment sais-tu ? » demande-t-il dans un murmure. « Que sais-tu ? » Questions simples. Questions qui l’enivrent. Questions en attente de réponse.
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Sujet: Re: on probation † (adràn)   Dim 14 Jan - 13:29

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Il y a dans le silence de la nuit quelque chose qui le fascine. Pas de cri ni de réelle noirceur ce soir, juste l’aimant intangible qui l’amène vers celui qu’il ne cesse de croiser mais qu’il voudrait sciemment éviter. Le sorcier en question n’a pas le cœur totalement blanc ni totalement noir. Il est mitigé en un sens, mais seule la Mort qui lui pend au nez sait ce qu’elle veut et ce qu’il vaut. Ciaràn n’a d’autre choix que de savoir, fidèle allié de cette dernière qui ne le laissera jamais tranquille. Il ne peut même pas prédire son heure propre, lui qui pourtant annonce tel un ange de la Mort lorsque vous allez pousser votre dernier soupir. Lorsque la dernière goutte de vie s’insufflera dans vos veines pour disparaître à jamais. Bien souvent alors, il erre telle une âme en peine à la recherche des vôtres sans trop savoir ni comprendre pourquoi. Tant qu’il ne crie pas, aucun danger, mais si l’annonciateur de fin n’est jamais très loin c’est que vos jours sont probablement comptés, en jours, mois, et si vous êtes chanceux, en années.

Plaqué contre le mur et pris de surprise, l’irlandais n’a pas le temps de faire glisser la baguette dans sa manche, même pas réflexe, Adrastos a été bien plus rapide. S’il aurait dû se douter qu’il tomberait sur lui, O’Malley avait refusé d’ouvrir les yeux, plutôt désireux de se faire oublier pour cette fois. Malheureusement, Destin en a décidé autrement. Tu sais très bien ce que je veux. Je veux que tu arrêtes de me suivre. Les effluves d’alcool émanant de ses lèvres sont formelles, l’hydromelle a trop coulé au fond de cette gorge en cette noire soirée. Cela ne le fait nullement grimacer même si c’est l’angoisse qui, elle, coule à flot dans l’ensemble du corps du brun qui se fait agresser. Je ne te suis pas, qu’il voudrait dire quand la pointe de la baguette l’oblige à pencher la tête en arrière, autant que faire se peut. Après quelques secondes supplémentaires tandis que le rythme cardiaque s’emballe, c’est une toute autre phrase qui s’échappe de ses lippes qu’il humidifie rapidement. Il ne pensait pas à mal, non, vérité qu’il ne cache point à cet individu de sang-pur, mais qui n’est visiblement pas enclin à le croire puisqu’il le coupe avant qu’il ne termine ses palabres. Aussitôt docile, Ciaràn se tait et s’immobilise, mains levées gentiment en l’air en signe de non agressivité. Le regard sombre qui est le sien se perd dans celui bien plus éclairé de son vis-à-vis sans qu’il ne bouge outre mesure, attendant patiemment que le sort tombe. Sans doute pourrait-il probablement mourir ce soir, il n’en sait rien, mais la Mort qui plane au-dessus du Lestrange est indéniablement évidente pour le semi-banshee. Comment sais-tu ? Que sais-tu ? Doit-il seulement le dire ? Et le lui révéler ? L’irlandais hésite férocement, garde ses prunelles rivées dans les siennes durant un trop long moment et la baguette qui s’enfonce un peu plus contre sa peau n’aide en rien à se détendre. « Je sais bon nombre de choses que les gens ignorent la plupart du temps. » qu’il balbutie d’un murmure pour imiter son interlocuteur. « Des choses que je ne voudrais pas voir. ». Il sait que les ignominies dans son genre sont mal vues en Société, preuve en est qu’il est forcé de vendre son corps pour avoir un tantinet d’argent afin de survivre. Car à l’image d’Adrastos en face, c’est bien ce qu’il fait, O’Malley, il survit. Comme il peut et à sa manière. « Des choses que tu ne voudrais pas savoir. ».

La position se fait dorénavant inconfortable et il commence doucement à s’agiter, mains se rabaissant le long de son corps presque ankylosé. Les effluves d’alcool se font plus grandes et Ciaràn ne peut que comprendre. Qui aime s’entendre dire qu’il fonce tout droit vers la Mort ? Tangible et inévitable. «Je sais que ton heure va venir plus tôt que la normale mais je ne sais pas pourquoi. Je sais que ton corps se meurt mais je ne peux pas te dire quand. ». Il est l’oiseau de mauvaise augure, comparable au corbeau qui surveille une proie depuis le ciel obscur, attendant patiemment de pouvoir se repaitre de sa chaire. Ciaràn est bon nombre de choses mais il est avant tout irrémédiablement seul dans son don. « Je vois la Mort arriver mais dans ton cas je sais juste qu’elle n’est pas encore prête à frapper. Vas-tu me tuer pour ça ? ».  Si tel est le cas, qu’il le fasse maintenant et arrête tout ses tourments. Car il n’y a pas plus gros don et fléau que celui d’être capable de prédire la fin des temps pour tous ces êtres qui passent. « Une chose est sûre, ce n’est pas l’alcool qui te tuera. ».      

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Sang : PUR, il ne pourrait en être autrement. C'est la pureté qui se doit de reigner, la pureté qui se doit de vaincre.
Profession : BRISEUR DE SORTS, perdu au sein du commerce familial, il se laisse porter par le danger, par les découvertes, par la magie. BOURREAU, on se rend utile, on aide le Seigneur, on part à la recherche de nouveaux moyen de tuer, souriant.
Situation civile : FIANCÉ, promis à sa meilleure amie, promis à celle qui lui a sauvé la vie. Relation silencieusement ouverte, relation silencieusement libre. Ils vont aimer autrui avant de revenir s'aimer l'un l'autre.
Allégeance : VOLDEMORT, le grand. Et pourtant, le serpent marqué doute. Il doute parce que le Lord ne veut plus de lui. Il doute parce qu'autrui s'est appliqué à laisser des doutres naître au sein de l'esprit brisé. Il doute parce qu'il est presque AVERY.
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Sujet: Re: on probation † (adràn)   Mar 6 Fév - 2:07




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Ciaràn & ADRASTOS

END NOVEMBER 1995

Il a l’alcool aux lèvres, Adrastos. Il pourrait suinter, s’en échapper avec une délicatesse qu’il ne connait pas réellement. Le liquide pourrait danser, le liquide pourrait chanter. Mais le liquide se fait violent. Le liquide se fait impatient. Dangereux comme d’autres. Dangereux comme il se fait rarement. Poussé par le sombre monde qui l’entoure. Poussé par la peur qui continue d’habiter le fond de son âme. Il se dit prêt à survivre, il se dit prêt à se battre. Mais il serait mentir que de ne pas avouer qu’il continue d’en être terrifié. Pas de la mort. Non, cela fait longtemps qu’il n’a plus peur de la mort, le serpent. C’est de la douleur dont il a peur. C’est l’agonie qui l’attend qui l’empêche de dormir, qui laisse dans le fond de ses rêves l’encre de cauchemars violents. Se perdre dans des tombes meurtrières n’est pas un souci. Il sait ce qui l’attend, il sait ce qui lui fait face. Il sait toutes ces choses qu’il ne sait pas au jour le jour. Parce que c’est une ignorance qui enveloppe le malade. Une ignorance si délicate qu’elle en devient violente. Une ignorance si délicate qu’il ne peut la supporter. Un vent froid suffirait. Lui, le sorcier. Lui, le mangemort. Lui, le bourreau. Tué par un virus que le monde ignore. Un virus que le monde éteint sans difficulté. Un virus dont son corps ne peut se séparer. Alors oui, il a peur. Alors oui, il le cache. Il le cache, et pourtant. Pourtant cet homme le sait. Pourtant ce moins que rien le comprend. Comment ? Comment peut-il lire au sein de ses pensées avec une telle facilité. Plus important encore, pourquoi ? Son esprit embué tente de trouver une raison aux actions, quelque chose qui puisse justifier que sa baguette se trouve dans le creux de sa gorge. Peut-être fait-il partie de cette vermine qui a osé détruire sa réputation. Oiseaux de feu qui osent revenir d’entre les morts. Pourquoi sinon se faufilerait-il dans le fond de sa pensée ?

Il a l’alcool en tête, Adrastos. Liquide de vie qui semble l’éteindre à petit feu. « Je sais bon nombre de choses que les gens ignorent la plupart du temps. » Ses sourcils se froncent. Il est confus, le serpent. Confus par des mots que son esprit ne semble pas comprendre. « Des choses que je ne voudrais pas voir. » C’est un rire qui s’échappe d’entre ses lippes. Le rire ivre d’un homme qui se cache derrière des mensonges parce que les mensonges sont plus faciles à vivre que le monde. « Ne les regarde donc pas. » Aussi vite qu’il est apparu, le rire disparait. Le rire laisse place à cette violence menaçante qui le pousse à rapprocher son visage de celui de l’inconnu. « Des choses que tu ne voudrais pas savoir. » Surprise. C’est la surprise qui lui donne la chair de poule. Lentement, il se redresse, relâche son emprise. Confus de nouveau, il ne comprend pas.

Il a l’alcool au cœur, Adrastos. Liqueur profonde qui noie son organe vitale. Liqueur profonde qui semble apposer une certaine emphase sur les mots cryptiques du sorcier. « Je sais que ton heure va venir plus tôt que la normale mais je ne sais pas pourquoi. Je sais que ton corps se meurt mais je ne peux pas te dire quand. » Chaque mot l’éloigne un peu plus. Chaque mot dessine un peu plus de doute sur son visage. Chaque mot accroche un peu plus de peur dans le fond de son regard. « Je vois la Mort arriver mais dans ton cas je sais juste qu’elle n’est pas encore prête à frapper. Vas-tu me tuer pour ça ? » Il a relâché son emprise, le mangemort. Son propre dos se heurte au mur opposé de l’allée dans laquelle ils se trouvent. Son regard est humide. Son regard est triste. Il sait qu’il se meurt. Il l’a toujours su. Et pourtant. Pourtant, son cœur se serre d’entendre autrui le lui annoncer. Il ne sait pourquoi, mais il lui fait confiance. Il ne sait pourquoi, mais il le croit. « Une chose est sûre, ce n’est pas l’alcool qui te tuera. » Il le fixe. Un moment. Puis un autre. Puis un autre encore. « Qui es-tu ? » Il se reprend immédiatement, se détache du mur. « Non… Qu’es-tu ? » Un pas en avant. Puis un autre. « Tu l’as dit toi-même, je ne veux pas le savoir. » Proche de nouveau. Proche comme ils l’ont été quelques instants plus tôt. Proches, mais sans danger. Ce n’est plus la violence qui suinte de chacun des pores du Lestrange. C’est la curiosité. « Alors pourquoi me le dire ? Pourquoi me le répéter encore et encore ? » Ses sourcils se froncent, se perdant dans son propre raisonnement. « Comment peux-tu savoir que… Comment peux-tu le savoir sans savoir pourquoi ? La Mort viendra vers moi comme elle viendra vers toi. Quelle est donc la différence ? » Le regard plongé dans celui du sorcier. L’air sérieux. L’air curieux. L’air blessé. « Pourquoi donc me répéter que ma vie touche à sa fin ? »
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