daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 I won't be done when morning comes - Ariadne.

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Âge : 32 ANS, nombreuses sont les années qui se sont perdues. La trentaine à l’âme, la soixantaine au fond du cœur, la mort a changé la donne. (30.04.1928)
Sang : NÉ MOLDUE, la sang de bourbe se prétend sang souillé avec un sourire joueur. Ses origines découvertes signeront la fin de la vie comme elle la connait.
Profession : ESCORT, c’est au bras de sorciers influents que la beauté se pavane, le sourire aux lèvres, le jeu au fond du cœur. Mensonge au sein du monde, mensonge au sein des lits. L’oiseau est un ESPION au sein des serpents.
Situation civile : Le cœur n’a jamais eu le temps d’aimer, alors la femme est SEULE au milieu du monde. Elle s’en moque, elle qui n’y a jamais cru.
Allégeance : PHOENIX au fond de l’âme, on se prétend reptile le temps d’un sourire. Mais c’est un être rebelle qui ment, un être rebelle qui attend.
Particularité : REVENANTE, c’est la mort que l’âme connait plus que tout. Cette mort vide qui a fait disparaitre la foi.

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Sujet: I won't be done when morning comes - Ariadne.   Jeu 5 Avr - 2:12

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Ariadne Slughorn & Isabel Álvarez
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05 april 1996, early morning.

Elle est éveillée, Isabel. Habituée au silence de la campagne. Surprise par le capharnaüm de la ville. Voilà tout ce qui la dérange. Voilà tout ce qui fait qu’elle ne peut retourner au sein des bras de Morphée. Peut-être parce que d’autres bras l’entourent déjà. La respiration profonde du sorcier guide la sienne. Lente. Calme. Ses paupières se ferment un moment. Les secondes passent. Les minutes. Ses yeux se rouvrent. Elle s’ennuie, la revenante. Ses doigts parcourent le torse nu de l’homme. Ses ongles teintés de noir font contraste à la peau marmoréenne, plus encore de son propre épiderme cuivré. Il continue de dormir. Elle soupire. Lentement, son corps se redresse. Le drap coule jusqu’à ses hanches. Les cheveux tombent de chaque côté de son visage. Le temps est venu pour elle de s’échapper. Mais on l’en empêche. Une poigne s’est refermée sur son bras. « Sans même dire au revoir ? » La voix est rauque. Celle de ceux qui viennent tout juste de rejoindre le monde. Elle lui offre un sourire professionnel. Le genre qui le pousse à s’approcher d’elle. Le genre qui le pousse à déposer un baiser sur son épaule. « Le réveil coute extra, chico. » Il rit un moment. « Disons double. » Il s’empare de son visage. Il s’empare de ses lèvres. Il s’empare de son corps.

« Achète-toi quelque chose de sympa pour la prochaine fois. » Il lance une bourse dans sa direction. Elle l’attrape sans difficulté, lui offre un clin d’œil. « Adiós. » Elle rit, Isabel. Elle rit alors qu’elle envoie un dernier baiser dans sa direction. Elle rit alors qu’elle passe le pas de la porte. Elle lève les yeux au ciel. S’il y a bien une chose qu’elle ne supporte pas, c’est d’entre sa langue natale détruite par des lèvres britanniques. Ses talons claquent sur le sol de l’appartement alors qu’elle cherche sa cape des yeux. Elle sait l’avoir laissée sur l’un des fauteuils du salon. Enfin, elle l’aperçoit. Enfouie sous une sorcière à la chevelure blonde. « Señorita ? Excusez-moi. » Elle signe en direction de son vêtement. C’est Isabel la demoiselle qu’elle offre désormais. Quelques instants plus tôt, elle a été la femme. Désormais, elle n’est que politesse et grâce. Deux images toutes aussi fausses les unes que les autres, si loin de la guerrière qui habite le fond de son cœur. Elle a appris a bien mentir, alors pourquoi pas ? Mais l’illusion n’est pas parfaite. Il est clair de la vraie raison de sa présence ici. Sa chevelure, d’habitude si précise, semble en bataille. Ses lèvres se sont vues apposées leur rouge parfait, ce qui n’empêche pas le maquillage de ses yeux d’avoir coulé légèrement au cours de la nuit. Et puis il y a la bourse qu’elle tient toujours en main. Les soupirs de désir qui se sont échappés de la chambre quelques moments plus tôt. Peu importe. L’image est tout ce qui importe. Alors elle sourit chaleureusement. Alors elle tend sa main en direction de sa cape.
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Sujet: Re: I won't be done when morning comes - Ariadne.   Jeu 5 Avr - 22:51

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05 april 1996, early morning.

Comme à son habitude, les nuits d'Ariadne sont solitaires. Pour elle, nul prétendant consommable, nulle boisson alcoolisée ou drogue sorcière susceptible de faire défiler les heures. Au lieu de quoi, elle passe ses insomnies à réfléchir, à tourner en rond. Souvent, les livres comblent les minutes qui s'étirent. Mais la plupart du temps, seul son esprit s'acharne. L'alchimie est son principal sujet de réflexion. Pourtant tournée vers le commerce de drogues sorcières, elle reste entièrement dévouée à sa discipline de prédilection. Mais dernièrement, les manigances de son père prennent une place de plus en plus importante. Elle n'héritera de rien, Ariadne le sait. Bien qu'aînée, elle avait eu le malheur de naître femme dans un monde où elle n'avait pas sa place. Son mariage revêt donc d'une importance particulière, car à défaut de transmettre le nom des Slughorn, elle permettra à une autre famille de sang purs de perdurer. D'ordinaire, la sorcière rumine en solitaire. Mais cette nuit, ses idées sombres requièrent un public, un auditoire. Et qui de mieux qu'Achille pour écouter ses réflexions ?

A l'aube, elle transplane jusqu'à l'appartement d'Achille. La blonde n'ignore pas que le logement de son frère se transforme régulièrement en bordel n'ayant rien à envier au Cabaret des Rosier. Mais elle espère que cette fois fera exception à la règle et qu'elle pourra soûler son frère de ses paroles aigries à l'égard de leur père. Aussi est-elle désagréablement surprise lorsqu'en ouvrant la parte, elle aperçoit une cape inconnue sur un fauteuil. Refermant la porte derrière elle, Ariadne s'approche du vêtement coupable, qui trahit la présence d'une autre femme dans les lieux. Une intuition vite confirmée par les gémissements qui s'échappent de la chambre à coucher, au bout du couloir. Soit. Quelqu'un est arrivé avant elle, mais elle attendra. Elle a tout son temps. La bibliothèque est emplie de livres qui n'attendent que d'être lu et la blonde ne se prive pas de ce plaisir. Elle choisit un volume au hasard et s'assoit sans ménagement sur la cape abandonnée. Lorsque enfin, quelqu'un émerge de la chambre, Ariadne a déjà parcouru quelques pages. « Señorita ? Excusez-moi. » Rejetant le bouquin sur la table basse, elle lève le nez pour découvrir une sculpturale brune, aux cheveux emmêlés et aux pommettes striées de noir. Pleine d'assurance, l'inconnue désigne son vêtement, coincé entre la sorcière blonde et le fauteuil. Le sourire qu'affiche Ariadne est amusé, presque cruel. « Qui êtes-vous ? » Au vu de la tenue de la demoiselle, et de la bourse qu'elle tient en main, il est inutile de demander ce qu'elle fait ici. Elle est de ces compagnies qui coûtent cher. Empoignant la cape en même temps qu'elle se lève, Ariadne fait glisser le vêtement sur ses épaules blanches, jouant avec le tissu. « Elle est magnifique. Pas du tout le genre que l'on s'attend à voir sur une femme de votre rang. » Elle caresse l'étoffe, prenant un malin plaisir à garder la cape sur elle. Ariadne joue un rôle, mais lequel ? Celui de la rivale offensée, de l'épouse accusatrice ? Même elle n'en a aucune idée. Mais elle compte bien s'amuser. Faire payer à Achille l'attente, en taquinant son jouet. « Il a dû vous payer grassement, j'imagine. Et un certain nombre de fois. » Détournant un instant le regard de la cape, elle pose ses yeux clairs sur la brune. Jolie, son âge à peu près. Avec au fond des pupilles un désenchantement qui désarçonne une seconde la jeune femme.
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Sang : NÉ MOLDUE, la sang de bourbe se prétend sang souillé avec un sourire joueur. Ses origines découvertes signeront la fin de la vie comme elle la connait.
Profession : ESCORT, c’est au bras de sorciers influents que la beauté se pavane, le sourire aux lèvres, le jeu au fond du cœur. Mensonge au sein du monde, mensonge au sein des lits. L’oiseau est un ESPION au sein des serpents.
Situation civile : Le cœur n’a jamais eu le temps d’aimer, alors la femme est SEULE au milieu du monde. Elle s’en moque, elle qui n’y a jamais cru.
Allégeance : PHOENIX au fond de l’âme, on se prétend reptile le temps d’un sourire. Mais c’est un être rebelle qui ment, un être rebelle qui attend.
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Sujet: Re: I won't be done when morning comes - Ariadne.   Mer 18 Avr - 0:33

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05 april 1996, early morning.

Elle ne supporte pas les remarques que l’on peut faire à son égard, Isabel. Escort, prostituée, elle a tout entendu. La plupart du temps, elle ignore les mots d’autrui, ses clients lui servant bien assez. Et puis, certaines fois, elle ne peut s’en empêcher. Elle répond. La belle devient guerrière. La sophistication perd son masque, indécente. Elle ne devrait pas le faire, mais certains jours sont plus difficile, mais elle a du mal à se retenir. Ce n’est pas la connotation qu’elle apporte, pas réellement. C’est cette idée qu’elle n’est bonne qu’à cela. Cette pensée dans le fond de l’esprit de chacun qui fait qu’ils la pensent incapable, une femme bonne à regarder, voilà tout. Ce sont ces pensées qui la dérangent, ces pensées qui font qu’elle ne peut s’en empêcher. Les mots sortent souvent, tranchants. Parfois, dans certaines circonstances particulières, ce sont ses coups qui se heurtent à l’arrogance.

« Qui êtes-vous ? » Elle n’est pas certaine de son état à présent. Elle ne cache pas la raison de sa présence dans l’appartement, à quoi bon ? Ainsi, à peine son regarde rencontre-t-il celui de l’inconnue qu’elle y trouve la lueur de ceux qui préparent les insultes. Elle les connait toutes, Isabel, fatiguée de les entendre raisonner encore et encore. Pour le moment, elle garde le sourire aux lèvres, elle garde l’attitude des grands du monde, cette attitude qui fait d’elle une grande menteuse. « Isabel. Enchantée. » La bonne humeur en est presque maladive. « Elle est magnifique. » Les mouvements de la sorcière sont suspicieux. La Colombienne l’observe en silence alors qu’elle revêt son habit. « Pas du tout le genre que l'on s'attend à voir sur une femme de votre rang. » Chaque mot est tel un petit marteau qui se heurte dans le coin des lèvres de la rebelle. Chaque syllabe éteint un peu plus son sourire qui finit par disparaitre. Dans le contexte d’une réception, elle aurait fait un effort, Isabel. Mais elles sont seules. Elles deux, face à face. Personne à qui mentir dans ce petit salon. Pas alors qu’Achille se trouve encore dans sa chambre. Alors le mensonge s’échappe. Alors le mensonge s’éteint. Alors la guerrière fait surface.

« Il a dû vous payer grassement, j'imagine. Et un certain nombre de fois. » Elle est droite, la Colombienne. Loin de la droiture de la haute, c’est une position presque militaire qu’elle affiche désormais. « Je ne suis pas de celles à qui on offre des mornilles. » La voix est claire, l’accent tranchant. « Je ne suis pas certaine du rang auquel vous faites référence, mais il est clair que ce genre d’habit est hors de votre portée. » Le langage maintient l’éloquence parce qu’ainsi est son apprentissage de la langue, parce que les insultes volent tellement mieux en espagnol. Elle tend de nouveau la main, impatiente. « Si vous êtes ici pour voir Achille, je lui laisserai un moment, il n’est pas en état de recevoir. »
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Sujet: Re: I won't be done when morning comes - Ariadne.   Dim 6 Mai - 22:01

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05 april 1996, early morning.

Si les paroles de la blonde blessent la sorcière qui lui fait face, celle-ci n’en montre rien. Au contraire, elle se redresse, droite et fière. L’orgueil qui brûle dans ses yeux amène un sourire amusé aux lèvres d’Ariadne. Elle a visé juste, et ne se privera pas de rire d’Achille lorsqu’il daignera émerger de sa chambre. Pour l’heure, l’alchimiste se contente de croiser les bras, effleurant toujours de ses doigts pâles la cape réclamée par la brune. Isabel. L’accent et l’intonation confirment l’origine étrangère déjà suggérée par l’usage de l’espagnol. Isabel ne se donne pas un genre, Isabel ne joue pas un rôle. Elle est au-dessus du flegme anglaise, pleine de flammes et de vie. Ariadne se surprend à caresser du regard les courbes moulées dans le textile. Elle relève pourtant le regard sur le visage de la brune lorsque celle-ci anime ses lèvres peintes de rouge. « Je ne suis pas de celles à qui on offre des mornilles. » Les lippes s’étirent. Ariadne s’efforce de garder son sérieux. « Je n’en doute pas. Vous valez sûrement bien plus qu’une poignée de gallions. » Elle aimerait éclater de rire, se moquer ouvertement. Mais le feu dans les yeux d’Isabel la retient. Pour l’instant.

« Je ne suis pas certaine du rang auquel vous faites référence, mais il est clair que ce genre d’habit est hors de votre portée. » Une seconde, la blonde songe aux robes qui hantent ses placards. Ses frippes n’ont pas à pâlir devant la cape qu’elle tient encore à la main. Si celle-ci est d’une bonne qualité, les vêtements d’Ariadne sortent tout droit des ateliers de la meilleure tailleuse du Chemin de Traverse. Son sang pur le lui assure. Cette fois, son sourire se fane. « Ne vous inquiétez pas pour le rang que j’occupe. » Arrachant de ses épaules le manteau, elle le tend sans ménagement à sa propriétaire légitime. « Reprenez votre chiffon et gardez vos conseils pour vos clients. Si je souhaite voir mon frère, vos ébats ne m’en empêcheront pas. » Son ton se fait froid, impérieux. Ariadne insiste sur le lien qui l'unie à Achille. Elle ignore tout d’Isabel, mais Ariadne se sait supérieure. Parce qu’elle est née ainsi, exempt de la souillure d’un sang mêlé. Parce qu’elle et ceux de son espèce prennent tout ce qu’ils désirent ; occupent de droit la plus haute marche du podium. Et qu’aucune femme issue de son milieu ne s’abaisserait aux mêmes extrêmités que l’espagnole qui lui fait face. Abandonnant finalement la cape sur le fauteuil dont elle s’est extirpée, la blonde fait un pas en direction du couloir. Elle s’approche un peu plus d’Isabel, juste assez près pour la frôler, et lui intimer de s’écarter par ce simple geste. Elles sont aussi grandes l’une que l’autre, mais Ariadne la toise, reine impérieuse. Elle ne reculera pas.


désolée c'est court I won't be done when morning comes - Ariadne. 1420462554
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Sujet: Re: I won't be done when morning comes - Ariadne.   Dim 13 Mai - 22:47

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05 april 1996, early morning.

« Je n’en doute pas. Vous valez sûrement bien plus qu’une poignée de gallions. » Elle le sait, Isabel. Elle le sait qu’elle vaut tellement plus que le reste du monde. On la pense une prostituée sans plus d’intérêt, une moins que rien. On la pense sale, contrôlée par des hommes qui se moque bien de son nom, de son histoire. Mais le monde ne pourrait pas être plus loin de la réalité. Ce ne sont pas ses clients qui la contrôlent. Ce ne sont pas ses clients qui la salissent. Personne ne la contrôle. Personne ne la salit. Elle est la reine de son propre monde, Isabel. C’est pour cela que le monde l’aime. C’est pour cela que ses clients reviennent. Ils la rencontrent en raison de sa peau de bronze, en raison de son accent étranger. Ils la rencontrent parce qu’elle hurle l’exotisme. Mais ce n’est pas pour cela qu’ils restent. Ce n’est pas pour cela qu’ils paient. C’est parce que la guerrière ne peut s’empêcher de suinter d’entre les fissures précises de sa sophistication. « Bien plus que ce que vous pouvez comprendre. » Personne ne connait la richesse de la Colombienne. Personne ne comprend ce que ses clients sont prêts à lui offrir.

Alors que le sourire de la jeune femme se fane enfin. Enfin, les apparences ne sont plus. Enfin, la vérité transparait. « Reprenez votre chiffon et gardez vos conseils pour vos clients. » Elle ne réagit pas, la Colombienne. Pas de sourcil qui s’élève, pas de rictus qui se dessine. Et pourtant. Pourtant la provocation qui brule dans le fond de son regard est claire. Pourtant la rage qui s’éveille dans le fond de son cœur menace d’exploser. « Si je souhaite voir mon frère, vos ébats ne m’en empêcheront pas. » Frère. Elle sourit. « Je n’en doute pas, Ariadne. » Elle connait le nom, Isabel. Elle le connait parce qu’Achille, comme ses autres clients, parle. Parce qu’il se perd dans son corps comme il se perd dans la nuit. Parce ses lèvres se prennent à s’ouvrir pour autre chose que des baisers. « Sait-il que vous l’attendez ? » La question est innocente dans sa menace. « Il n’avait pas l’air pressé. » Elle ne bouge pas, la Colombienne. Alors que la Slughorn s’approche d’elle, alors que leurs corps se toisent, elle se tient droite. L’une comme l’autre est prête. L’une comme l’autre attend. « Quelque chose vous dérange ? » D’un signe de tête, elle attire l’attention vers la porte de la chambre qu’elle a quittée. Proches ainsi, le monde semble différent. La musculature d’Isabel est plus apparente. Le statut d’Ariadne est plus clair.
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